PORTRAIT D’UNE JEUNE ENGAGÉE : MAËLLE

“J’ai toujours trouvé un réel plaisir à participer à des actions sociales. Lorsque les personnes autour de moi sont heureuses, moi aussi je suis heureuse ; c’est ce qui me pousse à agir dans la transition écologique et sociale.”

Maëlle a réalisé son service civique à Alfortville, dans le cadre du programme Boost Eco-citoyen. Elle a soutenu le collectif Alternatiba et réalisé plusieurs portraits d’alforvillais·es engagé·es que vous découvrez chaque mois.

Peux-tu revenir sur ton parcours ?

Après mon baccalauréat, j’ai intégré une licence en lettres et science politique au Cameroun dans une école française car je souhaitais travailler le domaine de la solidarité et cette licence permettait de participer à des projets humanitaires chaque année. Néanmoins, j’ai constaté que le volet humanitaire était insuffisant et que la dimension environnementale était essentielle pour les projets de solidarité. Ce constat m’a amenée à rejoindre un master en Management du Développement Durable. A l’issue de ma première année de master, j’ai souhaité avoir une première expérience professionnelle dans le domaine de l’écologie, c’est pourquoi j’ai postulé à l’offre de service civique pour le boost-éco citoyen.

As-tu un bon souvenir lors d’un moment d’engagement ?

De manière générale, participer à des actions de solidarité m’a permis de découvrir ce qui se passait ailleurs : moi j’avais ma maison, mon confort et je ne me rendais pas compte de ce que d’autres pouvaient vivre. En exemple de bon souvenir, je peux parler de mon engagement dans l’accompagnement scolaire pour des enfants en situation de déficience visuelle. Cette expérience m’a beaucoup appris car j’ai dû changer ma manière de communiquer et ma pédagogie alors qu’auparavant je ne pensais pas être capable de donner des cours. Les enfants étaient très contents de ces cours et moi aussi.

Quelles sont tes missions concrètement ?

Avec mon école, je réalise des projets sociaux chaque année centrés sur l’aide aux personnes démunies. Dans le cadre du service civique, le Boost a pour mission de créer des liens entre citoyen-nes, associations et collectivités pour améliorer la transition écologique sur le territoire d’Alfortville. Plus concrètement, une de mes missions consiste à co-organiser le suivi du Pacte pour la Transition avec d’autres associations. Autrement dit, j’accompagne les associations à
suivre l’application des mesures signées par la mairie lors des élections municipales au sujet de la transition écologique et sociale.

Quels sont tes projets à venir ?

Depuis toute petite je rêve de créer une ONG internationale au Cameroun et en Afrique qui aura pour mission de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes et des personnes en situation de handicap (personnes exclues du monde du travail) autour de projets en lien avec la protection de l’environnement. Ces projets permettraient de
concilier les besoins en termes de protection de l’environnement et les difficultés de certaines personnes face à l’emploi.

Pourquoi agir dans la transition écologique et sociale ?

Mon but dans la vie est de faciliter la vie des personnes qui m’entourent et surtout de ceux en situation de précarité. Pour moi c’est important de leur venir en aide mais aussi de faire prendre conscience à tout le monde des enjeux sociétaux et environnementaux de nos actes. Depuis que je suis petite je suis passionnée par les actions de solidarité et
j’ai toujours trouvé un réel plaisir à participer à des actions sociales. Lorsque les personnes autour de moi sont heureuses, moi aussi je suis heureuse et c’est pourquoi j’agis dans la transition écologique et sociale.

Que dirais-tu à quelqu’un qui souhaite s’engager mais ne sait pas par où commencer ?

Pour moi l’engagement se fait à tous les niveaux, on s’engage avec le cœur et il faut se dire que s’engager peut aussi consister à mener une action positive pour son prochain. Je pense qu’il faut commencer par agir auprès de celles et ceux avec qui on vit (familles, ami-es, voisines…). Après, on peut essayer d’aller plus loin en intégrant une association, un collectif pour agir à une échelle plus importante. Surtout, je pense qu’il faut faire ce qu’on aime, car c’est lorsqu’on
aime qu’on se met à fond dans un projet.

Quelle est ta vision d’un monde meilleur ?

Ce serait un monde avec plein de nature et dans lequel les êtres humains vivraient ensemble, se respecteraient et respecteraient la nature. Un monde multiculturel, sans discrimination et où tout le monde trouve sa place.

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