PORTRAIT D’ALFORTVILLAISE ENGAGÉE : LARA

Mon monde idéal ? Ce serait un monde d’écoute, où l’harmonie intérieure et avec la nature primeraient sur les aveuglements personnels et les intérêts lucratifs.

Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre engagement associatif ?

Maman de 2 petites filles de 5 et 3 ans, mon engagement a pris un tournant décisif lors de la scolarisation de l’aînée. Jusque-là j’avais toujours été active dans une ou plusieurs associations musicales que je fréquente depuis petite, avec un grand investissement auprès des enfants, pour des spectacles ou des concerts, mais pas pour l’écologie. L’entrée de ma fille à l’école m’a ouvert les yeux sur la nécessité de travailler pour l’avenir et donc sur la transition écologique.

Quelle est votre vision d’un monde meilleur ?

Un monde idéal : ce serait un monde d’écoute, où l’harmonie intérieure et avec la nature primeraient sur les aveuglements personnels et les intérêts lucratifs. Un monde meilleur : quelque part entre ce monde-ci et ce monde-là.

Pourquoi avoir choisi le domaine de l’associatif et celui de l’écologie ?

Je n’ai pas vraiment choisi le monde associatif car je suis tombée dedans petite et que j’ai grandi avec de beaux exemples d’engagement, grands et libres. Pour ce qui est de l’écologie, c’est un peu pareil : plusieurs figures engagées autour de moi. Il fallait surtout l’étincelle ou la prise de conscience pour faire coïncider mon propre engagement associatif et le domaine de l’écologie. L’urgence est aussi plus grande à cause des rapports toujours plus alarmants qui nous viennent de tout le vaste monde mais aussi devant la disparition de nombreux jardins au profit d’immeubles dans mon quartier, le grignotage constant du béton sur la nature ici et maintenant.

Quelles sont concrètement vos missions dans l’association ?

Depuis 2 ans, je suis essentiellement engagée au sein de J’aime le Vert (pour les autres assos, je suis simple adhérente ou alors membre de CA dans une asso moins active). Je m’y investis en tant que membre du Conseil Collégial, c’est-à-dire avec un objectif de rendre toutes les activités de l’association possibles (que ce soit au niveau des bénévoles comme au niveau des salariées et des services civiques, des financements ou des relations avec des partenaires), de prendre part à une gouvernance partagée que je trouve très intéressante. Par ailleurs, je suis active aussi sur le terrain, en particulier au sein du Pôle Éducation, avec des projets avec des enfants et adolescents.

Qu’est-ce qui vous motive au quotidien ?

Je sens que ces activités me sont nécessaires et m’enrichissent. Même si mon activité professionnelle de chef de chœur a du sens pour moi, l’engagement écologique en a plus encore et j’envisage de faire grandir cette part encore dans ma vie.

Avez-vous d’autres projets à venir pour l’association ? 

Pour l’instant, je veux surtout contribuer à ce que les nouveaux projets tout frais ou en conception (autour de la biodiversité ; partenariat avec Barbusse) se mettent bien sur les rails, surtout en épaulant les salariées qui en assurent l’essentiel. Par ailleurs, je dois réfléchir à comment passer le flambeau car je compte m’installer en Anjou d’ici quelques mois… J’aime le Vert a une super dynamique et je veux aider à la pérenniser.

Que diriez-vous à une personne qui souhaite s’engager mais qui a des difficultés à choisir une association ou un domaine ?

Je dirais qu’il ne faut pas avoir peur de se lancer car on a toujours besoin de bonnes volontés, quel que soit le degré d’engagement, et que de façon générale l’investissement associatif est très riche en apprentissages de toutes sortes. Faire confiance à son intuition aussi pour sentir auprès de qui on a envie d’œuvrer : quelquefois c’est juste une affaire de personnalités. Si on craint d’être happé par une demande trop lourde, on peut faire le point avant de s’engager sur le temps qu’on est prêt à donner et l’annoncer d’entrée de jeu : ça permettra que les choses se mettent en place de façon harmonieuse pour tout le monde. Enfin, rien n’empêche d’intégrer une équipe en observateur pour démarrer, et de prendre plus de responsabilités une fois qu’on se sent plus à l’aise. Et puis je dirais de venir s’engager à J’aime le Vert où le domaine d’action est large : entre jardinage, compostage, zéro déchet, alimentation durable, biodiversité, action pédagogique, Pacte de la Transition, apiculture et permaculture, on trouve forcément chaussure à son pied !

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