La COP26 et moi …

Samedi 13 novembre, au lendemain de la COP26 qui s’est déroulée à Glasgow, en Écosse, Alternatiba Alfortville organisait à Coworkcity une journée de mobilisation sur la thématique du changement climatique.

La matinée a démarré par un atelier de la fresque du climat, animé par Victor. afin de comprendre les liens de cause à effet entre les activités humaines et ce changement. Ce format de 3 heures, imaginé par Cédric Ringenbach permet de comprendre l’essentiel des enjeux climatiques, et incite de ce fait à passer à l’action.


Armelle, participante à l’atelier, nous partage son expérience :

« Très bon outil cette fresque du climat et bien adapté à l’état de mes connaissances qui manquait vraiment de précisions quant à l’enchaînement des phénomènes et leurs répercussions . La manipulation des cartes permet le retour sur les choix et donne l’occasion à l’animateur d’apporter des connaissances utiles à chaque étape de la construction. On échange, on réfléchit ensemble, on apprend, on prend le temps…Une matinée agréable et éclairante. »

La fresque ainsi réalisée à été baptisée « la bombe humaine », et les participants ont ainsi terminé la matinée sur quelques notes musicales avant la pause déjeuner.

Avant de lancer le second atelier de la journée, Sophie Beekmann, membre d’Alternatiba Alfortville et directrice de recherche à l’Institut Pierre Simon Laplace des Sciences du Climat, a présenté les résultats majeurs du dernier rapport du GIEC, paru en août 2021. Ils indiquent que les changements climatiques récents sont généralisés, rapides et en cours d’intensification. Ces changements sont sans précédent depuis des milliers d’années et ils menacent à terme l’habitabilité de notre planète. Le budget carbone résiduel pour limiter le réchauffement global à 1.5°C ou 2°C est équivalent à 11 ou 32 années d’émissions au rythme actuel, à partir de 2022. Le climat futur dépend ainsi des décisions prises maintenant, ce qui illustre l’enjeu des négociations de la COP26 et des suivantes.

Après ces constats saisissants, l’après midi était consacrée au passage à l’action.
Grâce à une animation de la fresque de la Renaissance Écologique, allégorie d’un monde bas carbone, les participants ont découverts les 24 chantiers clés identifiés par Julien Dossier pour basculer vers un monde durable et désirable. Pour illustrer l’intérêt de cette approche systémique, quelques mesures du Pacte pour la Transition ont été choisies et passées au filtre de ces chantiers.


Lydie nous fait part de son expérience :
« J’étais intéressée par la découverte de cette fresque de la Renaissance Écologique que je ne connaissais pas et ne savais pas a quoi m’attendre derrière son titre quelque peu grandiloquent. Elle m’avait été présentée comme un outil potentiel d’animation de collectif. En effet, nous sommes citoyens engagés et cherchons à associer largement les habitants d’Alfortville a nos réflexions sur les enjeux du réchauffement climatique et comment agir a l’échelle de notre commune. Je me suis donc rendue à cette rencontre avec l’envie d’améliorer mes connaissances. Menée par Valérie, animatrice expérimentée du Boost, la fresque s’est révélée être un outil ludique tout autant que réflexif et favorisant les discussions. Chacun y apporte son expérience, ses besoins, ses projections et son expertise pour l’enrichir. On se rend compte que la tache n’est pas si aisée pour réussir à créer ensemble une ville durable, et qu’il nous reste à gravir pas mal d’étapes. Le fresque qui s’anime et prend du relief au fur et à mesure de nos échanges est un bel outil qui nous permettra, je l’espère, de visualiser concrètement nos avancées et de mieux se rendre compte de ce que nous pouvons réaliser. C’est ainsi que j’ai appréhendé cette découverte et comment je l’ai projetée sur nos travaux du collectif et notamment ceux engagés sur le pacte de la transition.
Une seule chose à ajouter : A quand la suite ?
 »

Au final, 12 personnes ont participé aux ateliers et/ou conférences et ont partagé des retours positifs sur ce qu’ils avaient vécu. Alors que le bilan de la COP26 n’était pas encore établi et toujours en discussion, les alfortvillais.es présent.es étaient, eux, bien décidés à relever le défi et à poursuivre leur engagement en faveur de la transition écologique.

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