EN VILLE, LES COUREURS SONT PLUS VULNÉRABLES À LA POLLUTION DE L’AIR

EN BREF – Greenpeace publie une étude effarante sur la pollution atmosphérique au niveau des terrains de sport des grandes villes, situés près du trafic autoroutier.

L’air que nous respirons sur les terrains de sport en ville, près des grands axes autoroutiers, est toxique. Selon Greenpeace, qui a étudié les cas parisiens, lyonnais et marseillais, les rejets en dioxyde d’azote, liés aux transports, dépassent largement, mis à part un terrain à Lyon, les limites prônées par l’Organisation mondiale de la santé.

Or, quand on pratique une activité physique, « on inhale beaucoup plus d’air, explique Gilles Dixsaut, président du comité francilien contre les maladies respiratoires, au ParisienQuand on est au repos, on ventile en moyenne 15 000 litres d’air par jour. Mais si l’on fait du sport, ce volume peut être multiplié par quatre, voire dix en cas d’effort très intense. » Donc, quand on joue au foot ou que l’on court, on inhale de nombreux polluants.

Une pétition pour alerter les élus

Et il y a danger ! « Cela peut provoquer des irritations des voies aériennes, déclencher des crises d’asthme et aggraver à long terme les pathologies bronchiques », souligne le spécialiste. Mieux vaut, autant que possible, s’éloigner des grandes voies, des boulevards périphériques, et se mettre au vert dans des parcs urbains.  « Le niveau de pollution peut être très différent d’une rue à l’autre, parfois à 50 m de distance, précise le médecin au journal parisien. Car tout est fonction de la ventilation de la rue et du trafic qui y circule. »

Greenpeace passe à la vitesse supérieure et partage une pétition à ce sujet. L’objectif : exiger des « responsables des grandes villes françaises, en particulier nos maires, de passer à l’action. Les maires peuvent prendre des mesures fortes contre la pollution de l’air et s’engager en faveur des alternatives à la voiture individuelle. Nos villes, explique l’ONG, doivent être libérées au plus tôt des voitures diesel, mais aussi essence. En parallèle, l’offre de transports en commun doit être renforcée, la marche à pied et l’usage du vélo doivent être facilités et les citoyennes et citoyens doivent être accompagné.e.s dans ce changement ».

 

Source : UP INSPIRER /UP LE MAG

Lien : https://www.up-inspirer.fr/42342-en-ville-les-coureurs-sont-plus-vulnerables-a-la-pollution-de-lair

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *