Les déchets envahissent notre planète et la polluent depuis bien longtemps. Les consciences s’éveillent enfin à la protection de l’environnement et chacun peut faire quelque chose à sa petite échelle. Voici comment.
Le doggy bag ou box anti-gaspi
Les français jettent environ 20 kg de nourriture par an. Sur chaque repas consommé au restaurant, entre 210 et 230 grammes partent à la poubelle. Depuis le 1er janvier 2016, les restaurants sont vivement incités à proposer aux clients un sac leur permettant d’emporter leurs restes. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la mise en application de la loi sur les bio déchets, votée en 2011., Ayez le réflexe pratique et économique de demander un doggy bag à la fin de votre repas !
Directement à la source
Acheter local et de saison ! De plus en plus de consommateurs achètent des produits directement auprès des producteurs, en se rendant directement à la ferme. Comme l’initiative du circuit court n’est pas toujours privilégiée, vous pouvez vous-même faire la démarche d’aller chercher à la source. Trouvez des fruits et légumes près de chez vous sur MonPanierBio, cueillez-les directement ou bien se sont les paysans qui vous livreront directement à domicile ! Les circuits cours évitent les intermédiaires, la pollution et le gaspillage de produits qui sont parfois acheminés de l’autre bout de la planète.
Une autre possibilité qui vous évitera les kilomètres désastreux pour l’environnement est de commander des produits locaux sur Locavor, et de les retirer dans le point de distribution le plus proche.
Plus d’emballage individuel
Fuyez les produits emballés à l’unité, qui pèsent lourd sur la quantité d’emballage. Pour le goûter des enfants, préférez une boîte hermétique lavable, ou Tupperware plutôt qu’un sachet en plastique à l’unité. Remplacez la compote à boire par un fruit. Faites un gâteau maison à la place d’acheter des biscuits industriels.
Lorsque vous faites vos courses en grande surface, prenez avec vous des contenants comme des cagettes en carton pour les fruits et légume, des bocaux en verre pour les farines, céréales et graines, et préférez les sacs en papier plutôt qu’en plastique. Ceci est également valable pour le pain, le lait et le fromage.
On utilise ses produits de beauté jusqu’au bout
Crèmes, fonds de teint, vernis en fin de vie ? Pas si sûr. Il existe une astuce pour vider votre tube jusqu’à la dernière goutte. Inutile de le tordre dans tous les sens, il suffit de couper le haut du tube, d’en récupérer le contenu avant de le refermer en l’emboîtant avec cette même partie. Pour ne pas que la crème sèche, consommez assez rapidement votre produit.
Et pour l’emballage : des enseignes cosmétiques proposent aux consommateurs de rapporter le contenant du produit après utilisation, c’est le cas de Lush, Mac, Sephora et L’Occitane.
Faites vous-même
A l’air du tout jetable il peut paraître impensable de vivre sans déchets. Les nombreux flacons et bouteilles des produits d’entretien en sont un exemple. Pourtant, il est possible de fabriquer vous-même des produits comme de la lessive, du shampoing ou du liquide vaisselle.
Les bombes aérosols sont polluantes car elles libèrent des composants organiques volatiles, comme le chlore, de fluor et de carbone, formant de l’ozone troposphérique. Ce gaz participe au réchauffement climatique à hauteur de 13%. De plus, les bombes aérosols polluent l’intérieur de votre maison, et peuvent s’avérer toxiques pour la peau. A la place du déodorant, utilisez la pierre d’alun, réputée pour son pouvoir anti-transpirant. C’est une solution économique, puisqu’une pierre dure une année.
Tri et récupération font bon ménage
Des meubles aux vêtements jusqu’aux objets du quotidien, le moins que l’on puisse dire est que le vintage a envahi notre quotidien. Friperies et boutiques de secondes mains vont bon train. La mode et l’industrie textile est la seconde industrie la plus polluante. En achetant vintage, vous participez à la réduction d’eau et d’énergie nécessaires à la fabrication de nouveaux vêtements. En triant et en donnant vos vêtements à vos proches ou aux plus démunis, vous éviterez que cette jupe trop petite ait une fin inutile dans une décharge, et vous ferez plaisir à quelqu’un d’autre. S’il n’y plus rien à faire pour un vêtement trop usé, recyclez-le. Il y a plus de 39 000 Points d’apports volontaires en France.
Vivez au rythme du slow-wear. Pourquoi accumuler des quantités impressionnantes de vêtements alors que votre choix se porte toujours sur les mêmes tenues ? En plus c’est tendance.
Réparer plutôt que jeter
Dîtes « Stop » à la société du tout-jetable : réparez. Les garanties des objets électroniques ont leurs limites, les centres de réparation non. L’obsolescence programmée, cette technique visant à avancer la fin de vie d’un appareil, est désormais interdite.
Les Repair Café sont des centres ou bénévoles partagent leurs savoirs-faires en réparation et ceci dans tous les domaines. Tout le monde se met à l’ouvrage et s’entraide. L’idée est aussi d’apprendre aux gens à voir autrement ce qu’ils possèdent, et à en redécouvrir la valeur.
Les piles
Les piles et accumulateurs contiennent des métaux lourds (zinc, mercure, plomb, cadium) dangereux pour la santé et pour l’environnement. Lorsqu’une pile arrive en fin de vie, ne la jetez surtout pas aux ordures ménagères. Une simple pile abandonnée dans la nature pollue un mètre cube de terre pour 50 ans. De plus les piles et accumulateurs sont constitués de ressources rares qui ne sont pas renouvelables, d’où l’intérêt de récupérer ces matières premières. Il existe 50 000 points de collecte en France, plus d’excuses pour passer outre ce geste éco-citoyen !
Quant vous le pouvez, privilégiez les piles rechargeables, ou branchez vos appareils le permettant sur secteur.
Exit l’eau en bouteille
Le plastique utilisé pour produire les bouteilles ont un impact écologique monstrueux. De plus, boire l’eau en bouteille coûte 200 à 1000 fois plus chère que celle du robinet. Investissez dans une carafe filtrante. Si vous n’aimez pas le goût de l’eau du robinet, des solutions existent pour l’assainir l’eau, comme les filtres à céramique et charbon actif, à osmose inverse, et les stérilisateurs par ultraviolets.
Adoptez une gourde en inox ou isotherme pour transporter votre boisson chaude ou froide au bureau. Il en existe de toutes les couleurs sur le marché. Comptez 20 à 30 euros, pour un investissement à long terme.
Les déchets des déchets
Les déchets organiques comme les épluchures, les restes de nourriture, et même les cendres de cigarette peuvent être transformées en compost de qualité pour les sols. Plutôt que d’être stockés en décharge et polluer par les émissions de gaz à effet de serre, vous avez la possibilité de valoriser ces déchets. Les solutions de traitement sont nombreuses.
Commencez par installer un bac à compost. Pour ceux qui n’ont pas de jardin à disposition, le lombricomposteur se chargera de réduire tous les déchets de cuisine. Vous pouvez en acheter dans le commerce entre 80 et 100 euros, ou bien le fabriquer vous-même. Les poules ont également un rôle important dans le recyclage des déchets puisqu’elles ingurgitent jusqu’à 150 kg de déchets par an. Epluchures de légumes, de pâtes et de fromage, ces gallinacés mangent même le gras de la viande et la peau de poissons. De plus, elles empêchent la prolifération des mauvaises herbes en grattant la couche supérieure du sol. Plus besoin de désherber avec des produits chimiques coûteux !
Source : radins.com
Lien : https://www.radins.com/dossiers/consommation-durable/consommation-responsable-10-astuces-vivre-sans-dechet,3022.html